D'abord, il n'y a pas d'agriculture bio ; il y a l'agriculture traditionnelle, celle de nos grands parents, et l'agricultre intensive et polluante qu'on pourrait qualifier de "à la chaîne". Celle qui devrait avoir un label, c'est la plus commune, pour signaler son taux de pollution.
L'agriculture bio est soumise à des contrôles sévères pour recevoir le label renouvelé chaque, à raison de 5 par an minimum et payés par ... le producteur. Compte-tenu du rendement, ça explique le prix.
En effet, la bouillie bordelaise à base de cuivre est l'un des principaux produits pour protéger des parasites. Ce n'est pas le seul (purain d'ortie, etc.). J'ignore si c'est un polluant.
Ceci dit, pour un produit polluant qui doit pouvoir être récupéré dans le sol contre la noria d'engrais, pesticides, insecticides et autres bio-cides qui ont déjà durablement modifiés notre environnement et notre santé, je crois que le choix est vite fait. Les ogm alimentaires sont une abération qui plus est qui a déjà montrée ses limites en seulement quelques années (depuis combien de temps la culture "bio" fonctionne-t-elle ?) : les ogm-pesticides ne tuent déjà plus leur parasites, devenus résistants en une poignée d'années (quelle surprise !!) et ont fait des ravages parmis d'autres insectes utiles.
La culture intensive est une culture à court terme qui a appauvri les sols et la faune comme jamais.
Pour info, UN couple de mésange capture en UN mois 15000 insectes pour nourrir ses rejetons. Les hirondelles, en voie de disparition, sont aussi de très bonnes chasseuses. Vous savez quoi faire pour protéger vos verges maintenant.
J'entendais encore il y a peu que nous produisons largement plus que ce dont toute la population mondiale a besoin. Et pourtant il y a toujours de la famine. Donc la surproduction dans nos pays est phénoménale (en fait, l'essentiel de la production agricole part dans le ventre des ... vaches ! 7kg de grain par kg de viande !). Alors pourquoi surpoduire et pourquoi épendre des engrais chimiques ?